Comment s'écrira l'Histoire autour de GamerGate ? Notre industrie se trouble. Les extrêmes se déchirant de tous côtés, et les neutres se retrouvant propulsés de l'un ou de l'autre. Il est possible de rester neutre, j'ai moi-même essayé. Mais tout autour de soi, impossible d'y échapper, la neutralité semblant rien de plus qu'un rêve. Le jeu vidéo s'est vu déformé, les cicatrices prêtes à rester longtemps dans les mémoires. Ce qui me fait me demander : comment s'écrira l'Histoire autour de GamerGate ? Il y a une mentalité mise en avant affirmant que des gamers couillus et grognons s'épanchent sur les voix du progrès, nombreuses étant femmes, à cause d'une attaque apparente sur leur culture. Vous trouverez de nombreuses sources crédibles qui afficheront les faits dans cette veine. D'ailleurs, au jour d'aujourd'hui, comment ne pas en arriver aux mêmes conclusions ? Des conclusions pourtant dénuées de nuance et, à terme, fourbes. Et c'est ce qui nous amène à cet exposé. Je vais chercher d'établir une lecture, une perspective qu'aucune publication reconnue de jeu vidéo n'offre. Au point d'être ouvertement censurée, dans une recherche assumée de dissimuler toute opinion contraire, quelle que soit son origine. Je vais vous montrer combien ce groupe de "gamers" est hétérogène, et même une culture diverse et vibrante. Et je vais vous montrer que GamerGate n'est pas né d'une haine visant à écraser les femmes hors de l'industrie, mais d'une révolte d'un public tout bonnement adorateur de jeux vidéo.
Comment s'écrira l'Histoire autour de GamerGate ? Notre industrie se trouble. Les extrêmes se déchirant de tous côtés, et les neutres se retrouvant propulsés de l'un ou de l'autre. Il est possible de rester neutre, j'ai moi-même essayé. Mais tout autour de soi, impossible d'y échapper, la neutralité semblant rien de plus qu'un rêve. Le jeu vidéo s'est vu déformé, les cicatrices prêtes à rester longtemps dans les mémoires. Ce qui me fait me demander : comment s'écrira l'Histoire autour de GamerGate ? Il y a une mentalité mise en avant affirmant que des gamers couillus et grognons s'épanchent sur les voix du progrès, nombreuses étant femmes, à cause d'une attaque apparente sur leur culture. Vous trouverez de nombreuses sources crédibles qui afficheront les faits dans cette veine. D'ailleurs, au jour d'aujourd'hui, comment ne pas en arriver aux mêmes conclusions ? Des conclusions pourtant dénuées de nuance et, à terme, fourbes. Et c'est ce qui nous amène à cet exposé. Je vais chercher d'établir une lecture, une perspective qu'aucune publication reconnue de jeu vidéo n'offre. Au point d'être ouvertement censurée, dans une recherche assumée de dissimuler toute opinion contraire, quelle que soit son origine. Je vais vous montrer combien ce groupe de "gamers" est hétérogène, et même une culture diverse et vibrante. Et je vais vous montrer que GamerGate n'est pas né d'une haine visant à écraser les femmes hors de l'industrie, mais d'une révolte d'un public tout bonnement adorateur de jeux vidéo.
PARTie 1
LE PRE-GAMERGATE

Le 15 Août 2014, l'ex-petit ami de la développeuse Zoe Quinn a mis en ligne un blog Wordpress nommé The Zoe Post. On y trouve le récit détaillé de leur relation, allant jusqu'à dévoiler leur conversations en ligne pour témoigner des troubles émotionnels qu'elle lui causa. Jointe fut une liste de cinq hommes avec lesquels elle l'aurait, d'après lui, trompé. La colère est aveugle, comme dit le proverbe. Une histoire à scandale incendiaire, qui amena sans surprise les détracteurs de son jeu comme d'elle à s'élancer sur les accusations. Cela amorça un mouvement prêt à devenir plus tard GamerGate, une notion que nombreux de ses critiques jureront comme la preuve d'une recherche d'agresser les femmes membres de l'industrie. Qui s'évertueront encore et encore à l'utiliser pour décrier l'action. Mais déclarer que GamerGate est dû à Zoe Quinn est identique à l'idée que la Première Guerre Mondiale est due à l'Archiduc François- Ferdinand. Ce qui choqua ne fut pas la série d'adultères ; cela dépassa largement les simples aventures d'une amante infidèle. Ce fut la révélation que certains de ces amants étaient des représentants éminents du milieu indépendant du jeu vidéo, nommément, des jurés au sein de cérémonie dont elle sortit vainqueur. Mais le catalyseur principal de ces cinq noms qui causa une guerre culturelle qui était au bord de l'éclatement depuis bien longtemps, ce fut Nathan Grayson. Souvenez vous-en, car il est journaliste à l'un des sites de jeu les plus lus, Kotaku. Et travaillait précédemment à Rock Paper Shotgun, un organe tout aussi important.
C'est là que le problème se concentre sur l'intégrité d'un journaliste, tout en remettant en question celle de tout le site. La communauté se tourna vers son éditeur en chef Stephen Totilo, fier propriétaire d'un master en journalisme, pour saisir sa lecture de telles accusations. "Nathan et moi avons discuté, et il m'affirme qu'à l'époque où l'article est paru, sa relation avec le développeur n'avait pas encore eu lieu.
Il est rarement bien vu qu'un journaliste précise avoir de possibles conflits d'intérêts a posteriori. Kotaku, de nouveau, est l'un des sites de jeu les plus imposants.
Jetons un œil aux extraits de certao,s articles écrits par Grayson sur Depression Quest, le jeu créé par Zoe Quinn. Le premier date du 8 Janvier 2014, sur Rock Paper Shotgun, intitulé Admission Quest : Valve Greenlights 50 More Games. Au passage, je vous rappelle que l'auteur du Zoe-post, son ex, a dévoilé leur relation comme ayant lieu entre le 1er et le 6 Avril 2014/ Le 8 Janvier donc, Grayson rédige un article jouant sur les mots avec le nom du jeu de Quinn, dont la une est un screenshot de son jeu, et parmi 50 jeux à choisir parmi ceux vendus sur Steam, il en a mentionné trois, l'un d'eux étant Depression Quest. Un comportement déplacé n'a besoin que d'être apparent pour parfois être aussi préjudiciable que s'il se voyait établi. Et quand on repense aux évènements qui suivirent, on est en droit de remettre en question les intentions de l'auteur. |